VIOLENCES CONJUGALES: Pourquoi elle ne part pas? Pourquoi elle ne porte pas plainte? ☹️
Être victime de violence, c’est vivre dans la peur.
Frôler la mort, c’est vivre un événement traumatique.
Voir sa situation portée au grand jour peut rajouter un facteur de stress supplémentaire qui pourra aider ou non pour la suite des événements. ☺️ ☹️
Pourquoi une femme victime de violence ne part pas, ne porte pas plainte?
Pourquoi retourne-t-elle même souvent chez son bourreau ?
Première question: est-elle capable de le faire? A-t-elle les ressources pour prendre conscience et se protéger ?
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Ressources psychologiques, physiques, sociales, économiques, etc. En d’autres termes, qui est cette femme ? Quelle est sa situation ? Son histoire ? Le fait de vivre un stress aiguë et d’avoir frôlé la mort peut plonger dans un état second.
Un soutien émotionnel et une régulation du stress s’avèrent indispensables afin d’aider la personne à se calmer et à retrouver un certain équilibre psychologique. Ensuite seulement, elle sera plus apte à envisager les mesures de réparation au niveau de la justice. Même si elle décide de ne pas finalement porter plainte. Il est donc important de prioriser les interventions en fonction de l’état de la victime. Trop tôt pourrait être totalement contre-productif.
On a du mal à porter plainte quand on est paralysé par la peur et qu’on ne se sent pas en sécurité.
On a du mal à prendre certaines décisions quand on est sous le choc et qu’on vient de frôler la mort.
N’oublions pas qu’une femme victime de violences est une femme terrorisée. Elle a souvent intériorisé un discours de peur: “si tu parles, je te tue“, “si tu parles, tu ne voies plus les enfants “, “si tu parles, je ferais de ta vie un enfer“.
Elle a également été exposée à des violences verbales qui ont détruit son estime de soi :”tu ne vaux rien’“, “sans moi tu n’existes pas“, “tu es nulle, moche, inutile “, “qui va te croire “?
Une femme victime de violence est en souffrance et peut donc avoir un jugement altéré. Elle ne perçoit plus les événements de manière objective et ses actes sont orientés par la peur et l’auto-préservation.
Pour savoir pourquoi elle ne part pas et pourquoi elle ne porte pas plainte? Il faut effectuer une analyse plus approfondie et se situer au delà de ce qui est visible.
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A t-elle un environnement supportif?
Est-elle dans un état de santé mentale qui lui permet de prendre des décisions justes? Le système de justice est-il fiable au vu des risques qu’elle encourt ? Se sent-elle protégée ou a t-elle peur des représailles ?
Est-elle en état de CHOC? Quelles sont ses croyances sur la violence ? Quel est son niveau d’anxiété ?
On ne peut donc juger une réaction sans connaître l’état de santé mentale de la victime, les conditions de son interrogatoire ainsi que tous les éléments de contexte et de l’histoire de la personne.
Pour voir juste, on a besoin de beaucoup plus d’informations. Sinon on ne peut faire que des suppositions.
Être suspendue dans le vide et avoir une peur intense de mourir peut provoquer un traumatisme violent. La victime peut aussi être sous emprise depuis de longues années et être complètement dissociée, et donc “anesthésiée au niveau de ses émotions “.
Dénoncer ou partir devient alors un long combat contre la peur.
Peut-être vaut mieux chercher à savoir comment elle va et dans quel état psychologique elle se trouve actuellement. Il est possible qu’elle ait vécu un choc traumatique suffisamment violent pour paralyser ses réactions de défense. Bref, tout est possible.
La priorité n’est pas souvent là où l’on pense.
Fait-elle des crises de panique ? Présente t-elle un risque suicidaire? Est-elle dissociée ou pire, sous emprise ?
Je serais plus intéressée par ces questions.
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Se centrer en priorité sur la victime et son état psychique. Sur ce qui fait sens pour elle et non sur ce qui fait sens pour nous les observateurs.
Psy Fortuné ❣
Seulement ensuite, évaluer si elle est capable de mener certaines actions ou d’accompagner celles qui sont entreprises.
C’est la démarche prioritaire, si l’on veut délivrer une victime de violences conjugales.
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