Coach, Thérapeute, Praticien, Psychologue, Psychothérapeute!!! Qui est Qui? Et Qui peut faire Quoi? ☺️

J’ai discuté avec plusieurs personnes ces derniers jours et de ce que j’entends, il y’a beaucoup de confusion au niveau de qui est qui et qui fait quoi. Ce n’est certes pas nouveau, mais avec la prise de conscience de la santé mentale qui explose, il y a encore plus de confusions. ✍️

Non pas que je veuille fustiger qui que ce soit, car les psychologues ne sont pas du tout les seuls à pouvoir aider dans le domaine de la santé mentale et du bien-être. Toutefois, certains actes leur sont réservés de par la législation (diplômes protégés): le diagnostic, les évaluations cliniques, la rédaction de bilans psychologiques ou de rapports, la passation des tests.

Ce sont des professionnels de la santé.

👉 La psychothérapie (différente de la thérapie) est également un acte que seuls les psychiatres, psychologues (cliniciens), ou personnes formées dans une école de psychothérapie (psychothérapeutes) ont le droit de poser. Ils sont formés pour cela.

👉 À côté de ça, il y a les praticiens en santé mentale, bien-être ou encore développement personnel. C’est ici qu’on va retrouver les coachs, les “thérapeutes”, les psycho praticiens, etc.

Ils fournissent des conseils et offrent des solutions à différents problèmes de la vie courante.  Ce qui permet de soulager la détresse jusqu’à un certain niveau et d’atteindre des objectifs importants pour soi.

Ils sont donc des professionnels du bien-être, mais pas de la maladie mentale.

Ils ne sont pas habiletés à poser un diagnostic, faire des évaluations cliniques et administrer des tests psychométriques.

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Un coach, thérapeute ou psychopraticien ne peut donc pas vous poser un diagnostic de dépression, de trouble bipolaire, etc. Il y a tout un protocole à suivre pour en arriver à cette conclusion. Celà nécessite d’avoir été formé en psychopathologie et en clinique.

Un thérapeute n’est pas non plus un psychothérapeute ou un psychologue.

Le titre de “thérapeute” n’est pas un titre protégé, et donc pas reconnu par la loi. La raison est qu’il n’y a pas un parcours académique ou formatif reconnu qui donne lieu à ce titre. Chacun peut donc se proclammer thérapeute en ce qu’il veut s’il le souhaite. On utilise souvent ce terme comme un “fourre-tout ” et c’est bien dommage,  car on y retrouve aussi des personnes très compétentes.

Thérapie signifie guérison.

Je sais que plusieurs pays travaillent à la réglementation des différentes pratiques pour lutter contre l’usage abusif des titres.

Voilà pourquoi il est important de connaître le parcours et la formation de la personne que vous souhaitez consulter. N’hésitez pas à  poser vos questions, vous avez le droit de savoir quels services on peut vous proposer et quels services on ne peut pas.

Il est important d’être honnête au niveau de ses qualifications et de son domaine d’intervention. Et le cas échéant , de référer ailleurs quand ce n’est pas sa spécialité.

Il y a de la place pour toutes les interventions qui contribuent au bien-être et à la santé mentale.

Certains professionnels seront plus adaptés pour notre problème que d’autres.

Et comme on trouve de bons psy, on trouve aussi de bons coachs ou praticiens (je parle ici de ceux qui ont suivi une formation sérieuse, qui ont une large expérience dans un domaine, ou qui sont certifiés).

Il y a des domaines où le savoir et le savoir-faire sont indispensables. On ne peut se limiter à lire quelques livres pour ouvrir un cabinet.

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Valoriser ce qu’on fait en expliquant la source et les bienfaits vaut toujours mieux que s’attribuer des titres qu’on n’a pas. On développe ainsi sa propre pratique et son approche thérapeutique.

Je respecte toutes les interventions qui reposent sur des bases fiables, académiques, expérientielles ou scientifiquement reconnues.

Nous avons tellement de thérapies ancestrales et culturelles, mais qui sont malheureusement non formalisées et non enseignées au public. Il faut être initié.

Plus on fait des études sur un courant, au mieux on l’améliore et on peut ainsi le formaliser en un corpus de savoirs qui pourra être enseigné plus tard dans des écoles ou des universités.

De mon point de vue, c’est ce qu’il faut en Afrique. La formalisation des savoirs ainsi que des études rigoureuses.

La santé mentale est un domaine tellement sensible qu’il est important d’être bien formé et surtout, de respecter les limites de ce qui nous est permis.

C’est une question d’éthique et de protection de l’intérêt des patients/clients.

Pour le reste, le psy n’est pas la voie royale, ni la seule option pour aller mieux. Il y a bien d’autres moyens qui marchent aussi.

Vous avez le droit de choisir qui peut vous aider, du moment où c’est cohérent avec vos valeurs et croyances.

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Je termine en passant mon bonjour à tous les professionnels de la santé mentale, quel que soit leur domaine d’intervention.
Agréable semaine.

Psy Fortuné ❣

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